ven Juil 26, 2024
vendredi, juillet 26, 2024

Élections européennes 2024: Pour une issue socialiste et révolutionnaire face à l’Europe du capital

Les élections au Parlement européen se tiendront entre le 6 et le 9 juin. Elles sont marquées par la montée de l’extrême droite et le virage général des gouvernements vers le réarmement et le militarisme, par le racisme et la xénophobie institutionnelle, par les attaques contre les libertés et par la relance de l’offensive contre les droits sociaux et du travail. Elles se déroulent alors qu’il y a un génocide sioniste à Gaza et du terrorisme des colons et des soldats en Cisjordanie, et face à l’avancée de l’offensive impérialiste russe contre l’Ukraine.

Déclaration de la LIT – Europe *
le 14 mai 2024

Il s’agit d’élections à un parlement sans pouvoirs, car ce sont des organes non élus tels que la Commission européenne qui mènent la danse en Europe, et qui répondent aux gouvernements allemand et français et aux grands patrons européens. Dans de nombreux pays, les conditions d’éligibilité des forces politiques minoritaires sont prohibitives. L’Union européenne est l’Europe du capital, un instrument avant tout du capitalisme allemand et français pour dominer les pays de l’Est et du Sud et exercer une influence à l’échelle mondiale. Ses proclamations sur la démocratie et les droits humain sont une farce, de plus en plus en contradiction avec sa politique.

Mais il y a aussi un autre côté de la réalité, sur lequel nous pouvons compter, formé par les mobilisations étudiantes dans de nombreux pays d’Europe en solidarité internationaliste avec la résistance palestinienne et contre le génocide sioniste. Et nous avons des batailles comme celles de la classe ouvrière allemande pour les salaires, celles des femmes pour la défense du droit à l’avortement en Italie, ou les luttes pour la défense de l’environnement, menées également par la jeunesse.

Le déclin de l’Union européenne

En toile de fond se trouve le déclin de l’Union européenne (UE) et de ses principales puissances qui, au milieu du conflit inter-impérialiste entre les États-Unis et la Chine, jouent un rôle de plus en plus subalterne dans l’économie et dans l’ordre mondial.

L’Allemagne, la grande puissance de l’UE, stagne depuis la rupture de l’accès au gaz russe et la guerre d’agression de Poutine contre l’Ukraine. Sa production manufacturière est en déclin et elle est menacée par les exportations de la Chine, du marché de laquelle elle dépend en même temps. Elle intervient comme un nain politique sur la scène mondiale, entièrement soumis aux États-Unis, comme dans le cas du génocide à Gaza.

L’arrogance de Macron ne parvient pas à cacher le déclin de la France, expulsée de ses anciennes colonies africaines, avec des services publics en chute libre, une économie qui ne se relève pas et un régime politique en crise qui, depuis la lutte des Gilets jaunes, est à la pointe des atteintes aux libertés et de la répression de la contestation. Le verbiage de Macron sur la « souveraineté nationale française » ne cache pas sa vassalité aux États-Unis dans le massacre de Gaza et dans les grandes affaires internationales.

L’UE a récemment accepté d’ouvrir un nouvel élargissement très incertain vers l’Est, alors que les divisions internes entre les différentes bourgeoisies et gouvernements européens s’accentuent. Ces divisions rendent impossible la création d’un macro-État européen, qui serait en fait le seul moyen pour le capitalisme européen de ne pas être écrasé dans le conflit entre les États-Unis et la Chine.

Ils veulent mettre fin au dénommé État-providence tout en augmentant la répression.

La décadence européenne réduit à chaque instant la marge de manœuvre de l’UE et les gouvernements attaquent les derniers acquis historiques de ce que nous appelons l’État-providence. C’est le cas en France ou en Allemagne, et encore plus ailleurs. L’UE a déjà accepté de revenir aux règles du « pacte de stabilité », suspendues depuis la pandémie, pour imposer des réductions sociales et réduire les droits du travail.

L’un des cas les plus extrêmes d’agression sociale est celui de la Grèce (devenue, depuis la trahison de Tsipras, en 2015, une véritable semi-colonie), qui vient d’adopter une loi permettant d’étendre le temps de travail hebdomadaire jusqu’à 78 heures, et favorisant des contrats de travail semi-esclavagistes, ainsi que des mesures anti-grève. Le Portugal est condamné à être une destination touristique et une zone d’extraction de lithium pour les entreprises étrangères. Avec les pays de l’Est, il fait partie de la périphérie européenne semi-colonisée. Un pays comme l’État espagnol, bien qu’il dispose d’un capital financier important, est aussi de plus en plus un pays de camareros (serveurs) et d’emplois précaires.

L’offensive contre les derniers acquis sociaux s’accompagne inévitablement de mesures de répression policière et judiciaire et de contrôle social contre les différentes formes de résistance. Avec la France, l’Italie et la Hongrie, champions européens de la répression, les différents gouvernements de l’UE ont réprimé les manifestations de solidarité avec la Palestine, les qualifiant d' »antisémites ». Les juges espagnols, héritiers du franquisme, accusent les indépendantistes catalans de terrorisme pour avoir encouragé des actions de masse.

La politique de l’UE à l’égard de la Palestine et de l’Ukraine

La politique de l’UE à l’égard du génocide à Gaza et du terrorisme israélien en Cisjordanie est une véritable indécence. L’UE et ses gouvernements, soumis aux États-Unis, donnent une couverture politique au génocide, tandis que l’Allemagne et l’Italie arment ouvertement l’État sioniste. En même temps, la répudiation d’une nette majorité des peuples européens crée certains clivages parmi les partenaires de l’UE. Un gouvernement comme celui de l’Espagne, formellement très critique à l’égard d’Israël, a continué à autoriser des ventes d’armes, justifiant cela par le fait que les contrats avaient été signés au préalable. Le haut représentant de l’UE, Josep Borrell, semble critiquer le massacre, mais l’UE ne fait rien d’efficace pour l’arrêter. Pour leur part, les bureaucraties syndicales européennes condamnent verbalement les atrocités sionistes, mais ne prennent aucune mesure cohérente contre les entreprises impliquées dans le génocide ou contre le soutien des gouvernements à Israël.

En ce qui concerne l’Ukraine, au moment où la Pologne et la Lituanie suppriment l’aide aux émigrants, l’UE et ses gouvernements continuent de soutenir le peuple ukrainien. Mais en fin de compte, ils ne fournissent pas les armes nécessaires pour arrêter et vaincre l’agression russe, où lorsqu’ils les fournissent, ils le font trop peu, trop tard et mal. Les pays de l’UE continuent d’acheter du gaz naturel liquéfié à la Russie en grandes quantités, tout en lui vendant des équipements militaires dans le cadre de programmes triangulaires.

Les forces d’occupation de Poutine intensifient fortement leurs attaques. Les soldats ukrainiens meurent sur le front, faute de munitions, et les infrastructures du pays sont dévastées, faute de défense aérienne. En réalité, les puissances européennes, à l’instar des États-Unis, ne veulent pas la victoire de l’Ukraine : ils veulent la contraindre à un armistice avec Poutine, dans lequel la Russie s’emparera de toute une partie de la nation ukrainienne, tandis qu’eux, ils coloniseront le reste. La soumission de Zelensky aux États-Unis et à l’UE et ses politiques ouvertement anti-ouvrières affaiblissent la résistance, dont l’épine dorsale est la classe ouvrière ukrainienne. De même, son soutien misérable au génocide israélien sape la solidarité internationale pour la juste cause du peuple ukrainien.

La montée de l’extrême droite

Lors des précédentes élections européennes, l’extrême droite a obtenu 18 % des voix et, selon les sondages, elle pourrait maintenant atteindre 25 %. L’extrême droite préside le gouvernement en Italie (Meloni) et en Hongrie (Orban) et participe à des gouvernements de coalition dans des pays tels que la Lettonie et la Finlande et à des gouvernements régionaux en Espagne. Aux Pays-Bas, elle a été la force la plus votée, et au Portugal, elle a quadruplé ses voix pour atteindre 18 %. Selon les sondages, Macron, dont les politiques sont à bien des égards identiques à celles de l’extrême droite, est à 10 points derrière elle en termes d’intentions de vote.

La droite européenne légitime constamment l’extrême droite ; et elle impose, avec le soutien de celle-ci, des lois sur des questions clés telles que l’immigration et la politique d’asile (qui a également été votée par les sociaux-démocrates). Il y a également un accord sur des questions telles que le réarmement et les atteintes aux libertés. La candidate de droite à la présidence de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, a déjà annoncé son intention de pactiser avec l’extrême droite, qui est pro-OTAN, pro-israélienne et anti-Poutine, comme c’est le cas avec Meloni et Vox.

Cette montée de l’ultra-droite est soutenue socialement par des classes moyennes insatisfaites et des secteurs de travailleurs précaires qui absorbent la démagogie ultra contre les immigrés et les « musulmans » comme cause de leur malheur, absolvant le vrai coupable : le grand capital et ses institutions. La montée reflète la crise du capitalisme, qui n’est pas sorti du marasme depuis 2008, et elle est proportionnelle à la profondeur de la crise sociale, à l’échec des régimes politiques actuels et à l’absence d’une alternative à gauche qui ne soit pas perçue comme « un peu plus de la même chose ».

Nous attirons également l’attention sur l’émergence de partis « rojipardo » (qui essayent de combiner des éléments de droite et de gauche) tels que la Bündnis Sahra Wagenknecht – Vernunft und Gerechtigkeit (BSW – Alliance Sahra Wagenknecht – Pour la raison et la justice). Ce parti, issu de Die Linke, défend un programme xénophobe, islamophobe, pro-sioniste et pro-Poutine ; il revendique le passé stalinien de la RDA (l’Allemagne de l’Est) ; il est en faveur des énergies fossiles et contre les mesures de politique environnementale ; et il est anti-européiste.

Racisme et xénophobie institutionnelle

Le Pacte sur l’immigration et l’asile voté par le Parlement européen, complément des lois xénophobes des États, est un signe de barbarie. Médecins Sans Frontières l’a dénoncé comme « une abolition du droit de demander l’asile dans l’UE » qui « aura des conséquences catastrophiques sur la vie des personnes en quête de sécurité et de protection en Europe« , car il « entérine les rejets aux frontières, entrave l’accès à l’asile et criminalise injustement les migrants et les réfugiés« . Maria Sonnek, de l’ONG Seebrücke, a déclaré que « le paquet juridique institutionnalise les pratiques les plus brutales et les plus répressives aux frontières extérieures de l’UE« .

Les migrations sont dues aux conditions de vie catastrophiques causées par l’appauvrissement des pays semi-coloniaux suite au pillage de leurs ressources naturelles et à la dégradation de l’environnement, aux guerres provoquées par l’avidité des puissances impérialistes et à la destruction de leurs conditions de vie, le tout aggravé aujourd’hui par le changement climatique.

La réponse européenne est le filtrage des personnes, y compris la reconnaissance faciale des enfants dès l’âge de 6 ans ; le retour à l’instant des demandeurs d’asile ; la gestion de l’asile dans des installations fermées ; les arrestations pour suspicion d’entrée irrégulière ; et l’externalisation des frontières. Alors que les Britanniques veulent envoyer des demandeurs d’asile au Rwanda, les pays de l’UE externalisent leurs frontières vers l’Afrique du Nord, le Kosovo et la Serbie.

Réarmement et militarisation

Les gouvernements européens, sous l’impulsion de l’UE, se sont lancés dans une politique massive de réarmement et de militarisation et ont lancé une vaste campagne de propagande (« Préparez-vous à la guerre« ). Certains pays d’Europe du Nord ont décidé de réintroduire le service militaire obligatoire, ce que le ministre allemand de la défense lui-même préconise. Le gouvernement Scholz a approuvé 100 milliards d’euros de dépenses de réarmement. En France, le gouvernement prépare le terrain pour la conscription en enrôlant les jeunes de 15 à 17 ans dans le Service National Universel (SNU).

La politique de réarmement aggrave l’offensive sociale du grand capital européen. Le premier ministre danois, la sociale-démocrate Mette Frederiksen, a déjà averti, pour que personne ne se fasse d’illusions, que les dépenses d’armement se font nécessairement au détriment des dépenses sociales.

Les plans d’armement de l’UE sont censés favoriser l’industrie européenne de l’armement, mais les grands bénéficiaires resteront encore longtemps les fabricants d’armes nord-américains.

Les plans de réarmement et de militarisation vont de pair avec le renforcement de la hiérarchie militaire et la soumission des peuples. C’est pourquoi nous ne nous opposons pas seulement au réarmement, mais nous plaidons également en faveur d’une formation militaire universelle basée sur les quartiers et les lieux de travail, où les officiers doivent avoir l’approbation de la troupe.

Recul dans l’adoption de mesures climatiques, peu nombreuses et insuffisantes

L’Agence européenne pour l’Environnement (AEE) a publié le 11 mars un rapport indiquant que « l’Europe s’est réchauffée plus rapidement que la moyenne mondiale. Le changement climatique est en cours et s’aggravera à l’avenir« . Elle dénonce l’incapacité des institutions et des gouvernements de l’UE à lutter contre le rythme d’augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes, qui auront des conséquences « catastrophiques« .

En effet, la consommation d’énergie fossile continue d’augmenter en Europe et dans le monde, de même que l’exploration pétrolière dans des zones maritimes particulièrement sensibles. Les plans européens de transition écologique ne servent pas à lutter contre la catastrophe environnementale, mais plutôt à une nouvelle restructuration de la production afin d’accroître l’exploitation des travailleurs par l’automatisation. C’est le cas de la voiture électrique. D’autre part, l’obtention des matériaux nécessaires à leur production cause d’énormes dégâts environnementaux dans les pays de la périphérie semi-coloniale, où ils sont obtenus souvent dans des conditions infrahumaines.

L’UE et ses gouvernements, main dans la main avec l’agrobusiness, imposent également une forte régression des mesures environnementales déjà très limitées qui ont été approuvées, en utilisant maintenant les mobilisations agraires passées comme excuse. La loi sur la restauration de la nature approuvée par le Parlement européen ne dit rien sur les nouvelles zones à protéger et laisse une grande marge de manœuvre aux États. Il n’est pas surprenant qu’elle bénéficie du soutien formel de multinationales telles qu’Unilever, Coca Cola et Nestlé.

La mobilisation et l’organisation indépendante de la classe ouvrière et de la jeunesse doivent être encouragées. !

Ces dernières années, nous avons assisté à plusieurs grandes mobilisations, comme celles de la classe ouvrière française contre la réforme des retraites. Cependant, sous le poids de la bureaucratie syndicale (et le silence de la gauche politique officielle), elles n’ont pas réussi à faire progresser l’organisation indépendante de la base, ni à remettre en cause les règles antidémocratiques de la Cinquième République. Par conséquent, bien qu’elles aient bénéficié d’un large soutien social, elles ont été vaincus et le gouvernement et les patrons ont fini par imposer leur réforme détestée.

Récemment, d’importantes mobilisations salariales ont eu lieu en Allemagne et nous avons des luttes isolées dans de nombreux endroits. Avec la jeunesse en tête, nous avons connu de fortes mobilisations en faveur de l’environnement, comme celle de Saint Soline en France, sauvagement réprimée par Macron. La lutte en solidarité avec la Palestine mobilise des pans de plus en plus larges de la jeunesse, donnant lieu à de grandes manifestations et autres actions en répudiation du massacre israélien, souvent réprimées.

Pour faire face à cette offensive du capital et des différents gouvernements à son service, il n’y a qu’une seule voie : avancer dans la mobilisation de masse, unifier les luttes et avancer dans l’organisation indépendante des exploités et des opprimés, dans leur auto-organisation, en surmontant la fragmentation, la résignation et le découragement et en vainquant les bureaucraties.

Il n’y a pas d’issue au sein de l’Europe du capital, de l’UE et de l’euro. Les partis sociaux-démocrates et socialistes font depuis longtemps partie du système, dont ils se présentent comme le « moindre mal ». C’est également le cas des quelques partis communistes résiduels. De leur côté, les partis qui, ces dernières années, apparaissaient à gauche de la social-démocratie, qui parlaient de  » refonder l’UE  » et se présentaient comme une alternative, entraînant derrière eux de larges secteurs populaires, ont montré qu’ils n’étaient finalement que la cinquième roue du carrosse du système. C’est le cas de Refundazione Comunista, Syriza et Podemos qui, après avoir fait partie de gouvernements bourgeois de collaboration de classe, sont maintenant dans un processus avancé de décomposition.

Nous devons avancer dans la construction d’une force révolutionnaire alternative dont l’objectif stratégique est d’organiser la classe ouvrière pour qu’elle prenne le pouvoir et s’oriente vers une Europe des travailleurs et des peuples. Nous devons prendre des mesures pour construire une Internationale révolutionnaire et ses partis dans toute l’Europe. C’est la tâche centrale pour laquelle travaillent les sections européennes de la LIT-QI.

Avec le peuple palestinien !

Arrêt du génocide à Gaza ! Arrêt immédiat de la vente d’armes à Israël !

Pour une Palestine libre, laïque, démocratique et non raciste, du fleuve à la mer !

Rupture des relations diplomatiques et commerciales avec l’État sioniste !

Soutien à la campagne Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS) !

Non au piège des « deux États », qui légitime l’occupation coloniale !

Avec la résistance ukrainienne !

Soutien à la résistance ukrainienne contre l’agression impérialiste de Poutine !

Soutien militaire effectif à l’Ukraine ! Arrêt de la vente triangulaire d’équipements militaires à la Russie !

Annulation de la dette extérieure qui asservit l’Ukraine !

Confiscation des avoirs russes en Europe pour répondre aux besoins du peuple ukrainien !

Non à la soumission de Zelensky aux États-Unis et à l’UE ! Non à ses plans anti-ouvriers !

Non au réarmement et à la militarisation !

Réduction des dépenses militaires ! Des dépenses sociales, pas les militaires !

L’OTAN et les bases étasuniennes hors du sol européen !

Formation militaire universelle, basée sur le lieu de vie et de travail, avec des officiers soumis à l’approbation de la troupe !

Suppression du pacte sur l’immigration et l’asile et de toutes les lois xénophobes sur l’immigration !

Régularisation des migrants !

Démantèlement de l’agence Frontex !

Reconnaissance du droit à la nationalité pour ceux qui sont nés sur le sol européen et du droit au refuge pour ceux qui fuient la guerre, les dictatures et la faim !

Native ou étrangère, même classe ouvrière !

Réorganiser toute l’économie, lutter contre la catastrophe écologique !

Expropriation des secteurs stratégiques, mis sous contrôle des travailleurs !

Réorganisation générale de l’économie sur la base des besoins sociaux et de la durabilité environnementale !

L’UE est l’Europe du capital ! Pour une Europe de la classe ouvrière et des peuples ! Pour des États-Unis socialistes d’Europe !

Pour la construction de l’Internationale révolutionnaire !

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* Traduit de l’espagnol par la LCT.
<https://litci.org/es/declaracion-frente-a-las-elecciones-europeas-2024-una-salida-socialista-y-revolucionaria-ante-la-europa-del-capital/>

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