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samedi, avril 20, 2024

Il est temps pour nous, les Biélorusses, de reprendre la lutte, pour le peuple ukrainien et pour nous-mêmes!

Le peuple travailleur ukrainien se bat héroïquement contre l’invasion de Poutine. Il se bat pour son pays, et son moral est au plus haut. Parallèlement aux photos des destructions causées par cette invasion barbare, des images de matériel russe en feu, de cadavres brûlés d’envahisseurs russes et de prisonniers de guerre démoralisés se répandent également dans le monde entier, ravivant dans les esprits la lutte des peuples contre l’invasion des hordes nazies. Les plans de Poutine pour une « guerre éclair » ont trouvé un peuple fougueux, qui l’affronte dans une lutte extrêmement inégale et le démasque à la face du monde comme « Putler », le Hitler du 21e siècle. Parce que dans le monde entier, la guerre en Ukraine a clairement montré qui est Poutine : un meurtrier, un criminel de guerre, un nazi qui devra être jugé et exécuté. Au fil des jours, sa machine de guerre commet de plus en plus d’atrocités. Le temps joue contre lui, montrant aux peuples du monde que Poutine, avec ses oligarques et ses forces armées, attaque un peuple qui se défend, résiste et ne le craint pas. Le moment est venu pour le peuple travailleur du Bélarus de se lever à nouveau pour lutter contre la dictature de Loukachenko et de son maître du Kremlin et de terminer le travail commencé en 2020.

Par: Ivan Razine, le 7 mars

Loukachenko : collabo et assistant de l’occupant

Loukachenko, sauvé par Poutine en 2020, a rejoint le tyran du Kremlin dans son « opération » génocidaire contre le peuple travailleur d’Ukraine. Sous couvert d' »exercices », il a permis à Poutine d’occuper le Bélarus et de transformer notre pays en un tremplin pour la terreur contre les Ukrainiens et en une arrière-garde pour les troupes d’occupation. Les envahisseurs sont approvisionnés par le Bélarus, les avions et les hélicoptères russes décollent de notre territoire pour bombarder des villes ukrainiennes. Des fusées sont lancées d’ici. Loukachenko a déclaré qu’il était prêt à envoyer un régiment biélorusse en Ukraine.

Loukachenko a toujours été « lié » à Poutine. Jusqu’en 2020, il s’est permis de faire la « politique multi-vecteurs« . Affaibli par notre révolution, il est politiquement tombé en disgrâce en tant que laquais de Poutine. Avec le déploiement de troupes russes au Bélarus, soi-disant pour des « exercices conjoints », et sa complicité dans l’agression fasciste contre l’Ukraine, Loukachenko est littéralement devenu un gouvernement collabo d’occupation. La guerre criminelle contre l’Ukraine n’est pas menée en notre nom, pas au nom des travailleurs biélorusses, mais au nom du dictateur collaborationniste Loukachenko.

Poutine, hors d’Ukraine !

Les obstacles à la « guerre éclair » sont déjà devenus une source d’embarras pour Poutine et l’ensemble de la « Grande Russie ». Mais Poutine ne reculera pas facilement. Il n’a nulle part où se retirer. Dans la guerre en Ukraine, c’est sa tête qui est en jeu. Il continue donc à bombarder les villes ukrainiennes, jetant au feu de plus en plus de fer et de douilles de canon, essayant de pénétrer dans la capitale ukrainienne.

Au début de l’invasion, les gouvernements des États-Unis, de l’UE et l’OTAN se contentaient de regarder et d' »exprimer leur inquiétude » tandis que le peuple ukrainien se battait héroïquement. Le président Zelensky a lui-même admis que « nous sommes restés seuls face à l’ennemi« . Seul l’héroïsme dont a fait preuve le peuple travailleur d’Ukraine, le refus qu’il a su opposer à la deuxième plus grande armée du monde et la large vague de solidarité mondiale des gens ordinaires qui s’est levée, ont obligé les gouvernements occidentaux à commencer à prendre quelques mesures timides : fournir certains types d’armes aux Ukrainiens et commencer à imposer de véritables sanctions contre Poutine. Mais attention ! Nous entendons davantage parler d' »intentions de fournir des armes » (visant à persuader Poutine) que de fournitures réelles (dont les Ukrainiens ont besoin) : les gouvernements occidentaux craignent davantage le peuple ukrainien en armes que l’agresseur génocidaire. Et le président ukrainien Zelensky continue de demander des armes.

Et les sanctions contre l’agresseur sont introduites étape par étape et après des dizaines d’avertissements, car elles frappent le capital financier des puissances occidentales elles-mêmes, qui ont fait et continuent de faire de bonnes affaires avec l’assassin Poutine. Les impérialistes des États-Unis et de l’UE ne sont intéressés que par l’obtention de leur part du gâteau en spéculant sur le sang ukrainien sur les mains de Poutine. Il ne faut rien attendre de bon d’eux. Par conséquent, le soutien des travailleurs du monde entier aux Ukrainiens est fondamental et plus nécessaire que jamais.

Une bataille d’importance internationale

Le régime de Poutine est un bastion international de la contre-révolution. Il a, des mains jusqu’aux épaules, le sang des révolutions et des soulèvements populaires : en Tchétchénie et dans tout le Caucase, en Ukraine, en Syrie, au Soudan, au Bélarus, au Myanmar, au Kazakhstan… C’est le Hitler du 21e siècle ! Jusqu’à présent, il s’est débarrassé de tout. Bien sûr, toujours sous le regard « préoccupé mais tolérant » des gouvernements occidentaux qui, avec lui au Kremlin pendant 23 ans, ont pillé les richesses de la Russie avec les oligarques russes. Et donc ils ne voulaient pas rompre les relations avec leur agent criminel. Aujourd’hui, Poutine a de nouveau montré son visage fasciste. Mais il se casse les dents en Ukraine. GLOIRE À L’UKRAINE !

La victoire du peuple ukrainien sur l’agression du régime de Poutine aurait des conséquences énormes pour les travailleurs de la région et du monde entier, comparables à la chute de l’empire tsariste russe, à la défaite d’Hitler en 1945, à la défaite de la dictature stalinienne du PCUS à la fin des années 1980, à la défaite des États-Unis au Vietnam en 1975 et à celle de l’OTAN en Irak en 2011. Pour la Russie, cela signifierait l’effondrement de l’idéologie impériale tsariste du « monde russe » et de la « Grande Russie », avec laquelle Poutine a toujours drogué les travailleurs russes pour qu’ils ne résistent pas à leur transformation en esclaves des oligarques et en prisonniers du FSB. Pour nous, au Bélarus, la défaite de Poutine faciliterait grandement notre libération de la dictature de son chien de garde et de l’occupation par des troupes étrangères.

Se lever à nouveau contre Loukachenko, le collaborateur et le serviteur de l’occupation russe !

Aujourd’hui, l’Ukraine et le Bélarus sont enchaînés par l’occupation de Poutine. La guerre des Ukrainiens est aussi notre guerre ; une guerre contre l’occupation du Bélarus et contre la dictature collaborationniste et antinationale de Loukachenko. La nature criminelle de la guerre de Poutine, la participation directe de Loukachenko à cette guerre et l’héroïsme de la résistance des travailleurs d’Ukraine ont un impact profond sur les Biélorusses ordinaires. Nous sommes massivement contre cette agression génocidaire de Poutine.

C’est le moment où cela vaut la peine de se lever pour se battre à nouveau. Les Ukrainiens se battent. Ils ont brisé les plans de l’ennemi. La population des territoires occupés continue de résister. Les autorités ukrainiennes ont appelé la population des territoires occupés à une guerre totale contre l’occupation et à attaquer les arrières de l’ennemi. La situation de Poutine est difficile. Les protestations, aussi petites soient-elles, se poursuivent sans relâche en Russie, et les signes d’un rejet général de la guerre se multiplient.  Dans les conditions de dépendance à l’égard du capital et de la technologie occidentaux dans lesquelles Poutine a placé la Russie, le pays et son peuple sont aujourd’hui au bord de l’abîme.

Les Ukrainiens freinent les forces ennemies. Nous sommes à l’arrière de Poutine et pouvons porter un coup à l’occupation. Ce ne serait pas la première fois dans l’histoire que nous serions en mesure de le faire. Le temps est venu de se soulever à nouveau contre la dictature du complice et serviteur des envahisseurs, Loukachenko, et de terminer le travail que nous avons commencé en 2020. Tout d’abord, il est nécessaire de diffuser autant que possible des informations sur l’essence et la signification de cette guerre, ce qui ne figure pas dans les actualités.

Appelons à soutenir les travailleurs ukrainiens et encourageons leur victoire. Diffusons « Vyvalenne » (Libération), par des liens personnels, formons des groupes de défense de l’Ukraine pour lutter pour l’indépendance de la Biélorussie face aux armées et aux finances des grandes puissances, dans la perspective de blocages de routes, de protestations contre la guerre, de grèves…toutes les actions peuvent être efficaces si elles sont menées avec intelligence et auto-organisation.

À ceux que Loukachenko et Poutine envoient faire une guerre criminelle contre les Ukrainiens, nous disons : ne tirez pas sur le peuple frère. Avec les Ukrainiens ordinaires, nous, les Biélorusses ordinaires, nous vaincrons à la fois « Putler » et le dictateur et complice des envahisseurs, Loukachenko.

  • Pour la victoire des travailleurs ukrainiens sous l’occupation de Poutine ! Poutine, hors d’Ukraine !
  • Aucune complicité du peuple biélorusse avec l’occupation et la guerre contre l’Ukraine !
  • Aucune d’occupation du Bélarus ! Troupes russes, rentrez chez vous !
  • À BAS LE DICTATEUR ET LE COLLABO LOUKACHENKO !

 

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