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mercredi, décembre 18, 2024

Le RN : démagogie programmatique et fond politique

Par: LIT-France, le samedi 8 juillet 2024

La séquence électorale express que Macron a déclenchée le 9 juin va prendre fin ce dimanche 7 juillet. Les interrogations sont immenses sur la période qui s’ouvre, et beaucoup de leçons sont et seront à tirer. Cet article vise à regarder de plus près tout ce que cette campagne nous enseigne concernant le Rassemblement National, sous deux grands aspects. Le premier concerne les flous programmatiques et la démagogie du RN. Le second aspect que révèle cette campagne concerne le racisme du RN et ses rapports à la violence politique. 

Questions de programme

Avant le premier tour de ces législatives, un débat entre Gabriel Attal (premier ministre en place), Jordan Bardella (président du RN) et Manuel Bompard (coordinateur de LFI, La France Insoumise) a permis de lever quelques ambiguïtés sur les mesures que prendrait un Jordan Bardella premier ministre.

Parmi les mesures préconisées par le RN jusqu’à très récemment, quelques-unes concernaient le pouvoir d’achat, notamment la baisse de la TVA sur les produits de première nécessité. Cette mesure a fondu, pour se limiter à la proposition de ne diminuer que la seule TVA sur l’énergie, qui passerait de 20% à 5,5%. Bardella justifie ce recul par « la situation budgétaire aujourd’hui de quasi-faillite »[1]. Concernant la fiscalité, le même Bardella déclare ne pas vouloir augmenter les impôts mais pour ce qui est du financement de ses mesures, il renvoie à une proposition d’« audit sur les comptes de l’Etat ». On comprend qu’avec une telle logique, un gouvernement du RN pourrait revenir sur bien d’autres propositions d’apparence sociale sans avoir à l’annoncer avant le scrutin. Une question importante a fait l’objet d’une valse-hésitation du RN depuis le 9 juin : celle de la réforme des retraites que Macron avait imposéex@ en 2023, à coup de 49.3, qui permet d’imposer un texte en évitant un vote au parlement. De la promesse d’abrogation de cette loi faite par le RN l’an passé, il ne reste plus grand-chose. Lors de ce débat, Bardella s’est juste engagé vis-à-vis des carrières longues, déclarant que, s’il devenait premier ministre, les personnes ayant commencé à travailler avant l’âge de 20 ans pourraient dès l’automne « partir avec un temps de cotisation de 40 annuités et un âge de départ légal de critères français liés au modèle français de 60 ans ». Il s’est montré plus confus et moins pressé concernant les autres parlant d’une retraite à 66 ans pour des salarié.es ayant commencé à travailler à 24 ans.

Aussi, le député européen d’extrême droite exige « un tournant sécuritaire et un tournant pénal », ce qui signifie notamment le rétablissement des peines planchers (minimales) et la suspension des allocations familiales aux parents de mineurs récidivistes. Dans son registre islamophobe coutumier, il dénonce un « entrisme islamiste » à l’école où ses vues réactionnaires le conduisent à prétendre réaliser un « big bang de l’autorité », et veut mener une croisade contre les portables à l’école au lycée et pour expérimenter l’uniforme scolaire, tout en interdisant la participation aux sorties scolaires aux mamans qui portent le voile. Mais rien sur ce que dénoncent les enseignants, en particulier la casse des moyens alloués à l’éducation. Idem, d’ailleurs, en matière de santé, qu’il voudrait « départementaliser » alors que la question cruciale est celle des moyens.

En matière d’environnement, la plus grande inquiétude est également de mise. On connaît le climato-négationnisme de l’extrême droite en général. Le RN patauge, sans le dire aussi ouvertement qu’un Trump par exemple, dans ce marécage où grenouillent les lobbyistes défendant les énergies fossiles de Russie ou d’ailleurs.  C’est sans doute ce qui conduit Bardella à combattre les éoliennes, demandant un « moratoire sur tout nouveau chantier éolien », tout en se posant en ardent défenseur du nucléaire. De plus, bon nombre de candidat.es du RN se sont révélé.es être ignares en matière de connaissances sur le climat. La lutte contre le réchauffement, très mal engagée, serait encore plus pénalisée avec Bardella à Matignon.

Ce dernier, qui défend un programme truffé de mesures anticonstitutionnelles, tant au niveau français qu’européen, expliquait aussi entre les deux tours qu’il aurait recours à un référendum pour imposer la « préférence nationale » et tout son programme xénophobe[2].

Mais c’est surtout par rapport à la « normalisation » du RN que la campagne apporte des éléments à faire connaître et à méditer.

Des candidat.es qui « dérapent »

Depuis 2011 et surtout depuis 2015, lorsqu’elle a évincé son père du Front National, Marine Le Pen a mis la « normalisation » au cœur de sa stratégie : après les innombrables sorties racistes et antisémites de Jean-Marie Le Pen, sa fille a voulu donner l’impression d’un changement qualitatif, et rendre le FN – devenu RN – plus présentable. Pourtant, par complicité idéologique et/ou pour faire face au manque de cadres dans l’appareil du parti, les dirigeant.es du RN ont intégré des personnalités faisant craquer le vernis de la normalisation…

La presse (en particulier le quotidien Libération) s’est livrée à un recensement des nombreux « dérapages » verbaux de quelque quatre-vingt candidat.es RN, dont certain.es ont été élu.es dès le premier tour, et d’autres le seront sans doute au second. Cette plongée dans l’horreur verbale rappelle s’il en était besoin que le fond xénophobe et raciste du parti est toujours là. Même le quotidien de droite Le Figaro le constate : « au Rassemblement national, «la stratégie de la cravate » a du plomb dans l’aile ». Et Gabriel Attal affirme que « plus d’un candidat sur quatre du Rassemblement national a tenu des propos racistes, antisémites ou homophobes »[3].

Certains exemples ont été assez médiatisés. Florilège très partiel… Dans le Calvados, la photo d’une candidate RN coiffée d’une casquette nazie a tourné sur les réseaux sociaux. Dans les Deux-Sèvres, une candidate RN voulait « rassurer » sur son programme, confondant allègrement couleur de peau et nationalité : « Beaucoup croient que tous les noirs vont rentrer chez eux alors que ceux qui travaillent, on ne va pas les renvoyer chez eux » ; elle a précisé ensuite, espérant se justifier : « Je parlais des étrangers profitant du système social et de notre société en général (…) la France n’a pas vocation à être un guichet social »[4]. Dans les Bouches-du-Rhône, une autre candidate parlait ainsi du chanteur Gims, en 2022 : « Qu’il retourne de là où il vient, qu’il amène toute sa tribu avec lui. Qu’il aille traire la chèvre, ça nous fera des vacances ». Dans les Hautes-Pyrénées, une candidate RN a cumulé les déclarations nauséabondes, prétendant que « toutes les civilisations ne se valent pas », que certaines «sont juste restées au-dessous de la bestialité dans la chaîne de l’évolution », et souhaitant que Prisca Thévenot, porte-parole du gouvernement d’origine mauricienne mais née à Strasbourg, « retourne sur son île »[5]. Roger Chudeau, candidat lepéniste du Loir-et-Cher et présumé ministre RN de l’Éducation, s’en est pris à la double nationalité (franco-marocaine) de l’ex-ministre du secteur, Najat Vallaud-Belkacem, alors que selon lui « les postes ministériels doivent être détenus par des Franco-Français »[6]. Dans le même registre, un député RN sortant dans l’Yonne a déclaré : « des Maghrébins sont arrivés au pouvoir en 2016. Ces gens-là n’ont pas leur place dans les hauts lieux »[7]. Terminons par la Mayenne, où une vidéo assez grotesque nous a permis de découvrir une candidate RN assez fantomatique dans cette campagne, en train de déblatérer sur son ophtalmo juif et son dentiste musulman et sur la composition multi-ethnique et multiconfessionnelles du RN, voulant nous faire croire que ce parti n’est pas raciste[8]. Ajoutons qu’une quinzaine de noms de participant.es RN à ces législatives ont également été épinglé.es par la presse pour être assez proches du Kremlin, tandis que d’autres se sont spécialisé.es dans le complotisme.

Comment réagit la direction du RN face à cela ? D’un côté, la candidate à la casquette nazie a été dégagée du second tour par le parti : la sympathie pour le nazisme fait partie des éléments constitutifs du vieux FN que la direction de Marine Le Pen a voulu bannir. Chudeau a été désavoué par Marine Le Pen. D’un autre côté, la direction du RN minimise la situation. A la télé, Bardella admet que certaines candidatures épinglées par la presse pour des propos racistes, antisémites, homophobes, suprémacistes, complotistes ou climato-négationnistes, étaient des « brebis galeuses »[9], mais il ajoute : « Il y a eu quatre ou cinq candidats […] dont on s’est aperçu qu’ils avaient eu sur leurs réseaux sociaux […] des propos inadmissibles »[10]. Bardella minimise par un autre moyen : « Dans toute organisation humaine, il peut y avoir des erreurs de casting »[11]. En prétendant que ces cas se comptent sur les doigts d’une main, il s’agit de nier la massivité de cette réalité ; en même temps, cela montre que le RN a du mal à gérer ses candidatures, a fortiori dans une campagne express comme celle-ci. Le problème est tellement récurrent que les grands médias s’en sont amplement saisis. Interrogée sur cette question, Marine Le Pen a tenu, le 4 juillet, à faire la distinction entre des « propos inadmissibles qui entraîneront des sanctions », et ce qui relève de « maladresses », commises par de « braves gens »[12]. Des « maladresses » qui en disent long sur le fond idéologique du parti, et des « braves gens » dont certains ont été élus au premier tour ou le seront au second.

Photo by Mathieu Thomasset / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Violences verbales et physiques

Une fraction non négligeable des candidat.es investie.es par le RN ne se gêne donc pas pour tenir des propos dégoulinant de bêtise et de haine racistes. Mais la perspective de voir le RN arriver au pouvoir conduit aussi la base de ce parti à donner libre cours à ses ignobles pulsions. Et bien évidemment, tant le programme de « préférence nationale » que les « dérapages » des candidat.es, encouragent cela. Certes, ces horreurs ne sont pas nouvelles, mais les dernières semaines ont vu une recrudescence de violence verbale et physique, en particulier contre les personnes racisées et les militant.es de gauche. Des dénonciations quotidiennes ont lieu, dans la presse, parfois aussi auprès de la justice.

Citons pour commencer un reportage de l’émission Envoyé Spécial, diffusé le jeudi 20 juin, où l’on voit un couple blanc pro-RN. Celui-ci agresse verbalement, de façon répétée, une aide-soignante noire, qui subit notamment des cris de singe et des insultes telles que « bonobo »[13]. Une affaire dont la justice s’est saisie suite à l’émission. Interrogée sur ce sujet, Marine Le Pen n’a pas considéré que les propos de ce couple étaient racistes (!) et a choisie de s’en prendre à Envoyé Spécial, une « émission ultrapolitisée à l’extrême gauche » selon elle, qui cacherait que cette aide-soignante serait une « militante communiste » qui « porte des convictions suprémacistes panafricaines »[14]. Une argumentation tirée du media réactionnaire Boulevard Voltaire… et qui sous-entend qu’il est normal de se faire insulter si l’on est une militante communiste africaine !

Les injures, publiques ou privées, à caractère raciste se multiplient dans tout le pays depuis le 9 juin. Exemple, qui a donné lieu à l’ouverture d’une enquête par le parquet de Versailles : à Chatou (Yvelines), des tracts racistes proférant notamment le mot d’ordre « Stop aux blacks » ont été distribués, de façon ciblée contre des personnes de couleur, dans les boites aux lettres et placés sur les pare-brise des voitures. Il s’agit d’une commune bourgeoise et paisible et la situation est nouvelle. Le maire précise : « on n’a jamais eu ça »[15]. Le 4 juillet dans le Val-de-Marne, des mamans et agentes municipales racisées ont été menacées à la sortie d’une école par des militants du RN qui collaient des affiches électorales et leur ont lancé : « On va faire du nettoyage »[16]. Et il y a quelques jours, Mediapart dénombrait au moins trente agressions à caractère raciste depuis les élections européennes, soit plus d’un cas par jour.

Au-delà de la violence verbale, la base raciste du RN recourt plus fréquemment à la violence physique. Les « ratonnades » se multiplient. Le media Rapports de Force[17] recense quelques cas. Un étudiant de 19 ans a failli être noyé dans l’Hérault le 22 juin par des agresseurs descendus d’un 4×4, et la victime raconte : « Quatre hommes m’ont ensuite saisi les bras et les jambes et m’ont jeté dans le canal puis m’ont plongé la tête sous l’eau, de force. Ils ont fait ça quatre ou cinq fois tout en me traitant de « sale arabe », ajoutant : « Tu n’as rien à faire ici ». Dans le même département, le même jour, les mêmes brutes ont tabassé un jeune de 16 ans, et s’en sont pris à un pompier. Le 25, dans le Val-de-Marne, un chauffeur de bus a été, lors d’un ramassage scolaire, percuté aux jambes par un raciste au volant qui l’a menacé de mort : « J’en ai marre des gens comme vous, bougnoules et renois, moi je vote RN, je vais te tuer, je vais te massacrer, je vais vous éradiquer ». Dans l’Ain, deux racistes ivres ont, le 26 juin, tabassé un homme qu’ils ont traité de « sale bougnoule », ajoutant : «On est en France». Au soir du 2 juillet, une chasse à l’homme a eu lieu contre un groupe d’exilé.es soudanais dans le Nord. Deux voitures s’en sont prises à ces personnes qui marchaient au bord de la route, non loin de leur campement de fortune. Une militante chargée de ce dossier raconte : « Les véhicules zigzaguaient et se sont même mis à rouler sur le trottoir où les personnes marchaient: les conducteurs avaient l’intention de les poursuivre. Un homme a été percuté deux fois ». Ce Soudanais a été emmené à l’hôpital ; il en est sorti, et il s’agit maintenant de trouver des témoignages et des pistes contre les racistes en fuite, explique Rapports de Force.

Les violences des fascistes font aussi dans le registre homophobe, comme dans la 10e circonscription de Loire Atlantique, avec l’agression, le 3 juillet, de trois militants de gauche lors d’un porte-à-porte. Ils racontent que leur agresseur les a poursuivis en criant « Bardella va s’occuper des gauchos, des gouines et des trans », avant de distribuer des coups[18].

La violence des nervis vise aussi des militant.es de gauche. Là aussi, on peut parler de recrudescence. Une semaine avant le premier tour, une plainte pour agressions avait été déposée en Gironde par des candidat.es du NFP. A Nanterre, la députée écologiste Sabrina Sebahi a elle-même envoyé un communiqué pour dénoncer des militants RN qui avaient « insulté et menacé une militante (…) âgée » du NFP[19]. Dans le Val de Marne, c’est le candidat socialiste-NFP à Maisons-Alfort, João Martins Pereira, qui se plaint d’une «violente agression» menée sur un marché par « des hommes d’extrême droite, tout de noir vêtus »[20]. Dans le 20e arrondissement de Paris, ce sont trois colleurs d’affiches de Danielle Simonnet, candidate LFI refusée par Mélenchon, qui ont été « roués de coups » par « quatre ou cinq personnes » qui ont pris la fuite, après avoir « aspergé par un pistolet au poivre » l’un des colleurs.

Bilan de cette campagne : à deux jours du second tour, le ministère de l’Intérieur dénombre 51 agressions physiques, parfois « extrêmement graves » contre des militant.es, candidat.es ou suppléant.es, donnant lieu, selon Darmanin, à une trentaine d’interpellations[21]. Le même jour, l’hebdomadaire de droite Le Point titre : « Législatives : la violence se débride contre les candidats », et ajoute : « À quelques heures du second tour, le climat se tend sur le terrain. Verbale, voire physique, rarement une telle brutalité avait été atteinte lors d’une campagne électorale »[22].

Face à tout cela, Bardella clame : « aucune forme de tolérance à l’égard de ceux qui se livrent à la violence dans notre pays ». Alors que Darmanin vient de dissoudre le GUD, groupuscule violent de l’extrême droite avec lequel le RN entretenait de proches mais discrètes relations, Bardella renvoie – comme tant d’autres – l’ultragauche et l’ultradroite dos-à-dos, promettant de dissoudre les groupes des deux bords s’il gouverne[23].

Ce déferlement de haine et de violence racistes et fascistes, c’est bel et bien le plus clair et le plus révélateur de tous les effets Bardella. Les imbéciles haineux s’expriment souvent à visage découvert et, cagoulés, multiplient les mauvais coups, grisés par le niveau électoral du RN et l’espoir de le voir arriver au gouvernement. La bête immonde dresse la tête en France, et nous promet de redoubler encore de brutalité si le RN parvient à l’exécutif. Mais même s’il n’y parvient pas le 7 juillet, la violence raciste et fasciste pourrait bien s’installer durablement dans le paysage politique du pays. Une nouvelle période, très instable et tendue, s’est ouverte. Elle met les organisations du mouvement social face à plusieurs défis dont ceux de l’autodéfense, mais aussi celui de s’ancrer dans la population et d’élaborer un programme et une stratégie pour mettre fin au capitalisme dont l’extrême droite est issue, servant les intérêts de la classe dominante.


[1] https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/06/25/legislatives-2024-ce-qu-il-faut-retenir-du-debat-entre-gabriel-attal-jordan-bardella-et-manuel-bompard_6243693_823448.html

[2] https://www.liberation.fr/politique/elections/legislatives-les-dix-moments-a-retenir-de-la-soiree-sur-france-2-avec-bardella-glucksmann-attal-guette-20240704_RYJ5SXTQIJD2VPZMULSF4EJU2M/

[3] https://www.lefigaro.fr/elections/legislatives/legislatives-attal-accuse-un-quart-des-candidats-rn-d-avoir-tenu-des-propos-racistes-antisemites-ou-homophobes-20240703

[4] https://www.lanouvellerepublique.fr/niort/legislatives-les-propos-racistes-d-une-candidate-rn-font-polemique-dans-les-deux-sevres

[5] https://www.francebleu.fr/infos/politique/legislatives-2024-casquette-nazie-propos-racistes-ces-candidatures-du-rassemblement-national-qui-font-polemique-8443504

[6] Idem.

[7] https://www.francebleu.fr/infos/politique/legislatives-2024-casquette-nazie-propos-racistes-ces-candidatures-du-rassemblement-national-qui-font-polemique-8443504

[8] https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/mayenne/legislatives-2024-ca-ressemble-a-un-sketch-de-groland-une-candidate-rn-derape-2997245.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&sfnsn=scwspmo#Echobox=1719937396-8

[9] https://www.liberation.fr/idees-et-debats/editorial/rassemblement-national-aux-legislatives-derriere-les-faux-semblants-de-la-dediabolisation-20240704_N2LYUT7RNRG5TMS3OCZSTNDQIU/

[10] https://www.liberation.fr/politique/elections/legislatives-les-dix-moments-a-retenir-de-la-soiree-sur-france-2-avec-bardella-glucksmann-attal-guette-20240704_RYJ5SXTQIJD2VPZMULSF4EJU2M/

[11] Idem.

[12] https://www.lefigaro.fr/elections/legislatives/legislatives-2024-un-candidat-rn-sous-curatelle-et-ineligible-qualifie-au-second-tour-20240702

[13] https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/06/23/marine-le-pen-considere-que-les-propos-de-sympathisants-rn-dans-envoye-special-ne-sont-pas-racistes_6242580_823448.html

[14] https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/06/23/marine-le-pen-considere-que-les-propos-de-sympathisants-rn-dans-envoye-special-ne-sont-pas-racistes_6242580_823448.html

[15] https://www.leparisien.fr/faits-divers/stop-aux-blacks-une-enquete-ouverte-par-le-parquet-de-versailles-sur-les-tracts-racistes-recus-a-chatou-05-07-2024-CUJC52EK7NC7ZMKERX5S6UQKNQ.php

[16] https://actu.fr/ile-de-france/bonneuil-sur-marne_94011/on-va-faire-du-nettoyage-des-militants-rn-menacent-des-mamans-a-la-sortie-d-une-ecole-dans-le-val-de-marne_61306865.html

[17] https://rapportsdeforce.fr/ici-et-maintenant/pris-en-chasse-par-deux-voitures-deferlement-dagressions-racistes-depuis-les-elections-070421665

[18] https://www.lepoint.fr/politique/coups-de-poing-insultes-agressions-homophobes-avant-le-second-tour-des-legislatives-la-violence-se-debride-contre-les-candidats-05-07-2024-2564850_20.php

[19] https://www.lefigaro.fr/elections/legislatives/legislatives-plusieurs-agressions-de-militants-de-gauche-qui-denoncent-l-extreme-droite-20240622

[20] Idem.

[21] https://www.lefigaro.fr/flash-actu/51-agressions-en-marge-de-la-campagne-demission-de-rishi-sunak-nestle-mis-en-examen-les-3-infos-a-retenir-a-la-mi-journee-20240705

[22] https://www.lepoint.fr/politique/coups-de-poing-insultes-agressions-homophobes-avant-le-second-tour-des-legislatives-la-violence-se-debride-contre-les-candidats-05-07-2024-2564850_20.php

[23] https://www.lefigaro.fr/elections/legislatives/bardella-promet-de-dissoudre-toutes-les-organisations-d-ultragauche-et-d-ultradroite-dont-le-gud-s-il-devient-premier-ministre-20240619

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