mer Juil 09, 2025
mercredi, juillet 9, 2025

Le drame de l’immigration : Origines et Finalités

 

Texte co-écrit par El hadji Falilou Wade et El hadji Thiam.

 tous deux membres du comité exécutif de la LPS

INTRODUCTION

 

L’homme est descendu sur la terre pour vivre et s’épanouir. Il est obligé de se déplacer de son milieu quand il pense pouvoir trouver meilleur que son lieu de résidence. Cela, se voit en période de guerre, de famine, de catastrophe naturelle et à nos jours de situations économiques difficiles.

 

 

LES CAUSES HISTORIQUES

 

Durant des milliers d’années ; l’Afrique est confrontée à l’exploitation des pays capitalistes du reste du monde. Notamment les pays asiatiques en premiers avec les échanges commerciaux et l’islamisation de l’Afrique méditerranéen. Ensuite, la traite négrière avec les pays européens et la balkanisation par la suite de l’Afrique avec la conférence de Yalta. Ce qui a continué à assoir la domination des pays européens sur le continent noir. Même après les indépendances, qui ne sont que de nom, l’Afrique continue d’être le théâtre de l’exploitation de la politique capitaliste. Les rares dirigeants africains qui ont eu le courage de mener leur peuple à la conscience socialiste ont vite été assassinés par le dictat de la politique capitaliste. On peut en citer : Patrice Lumumba du Congo, Julice Miéréré de la Tanzanie, Amical Cabral de la Guinée Bissau, Thomas Sankara du Burkina Fasso et tant d’autres. Toutes ses idéologies contre le capitalisme ont vite été étouffées et tuées dans leur embryon et pour la plus part sont aujourd’hui méconnue de la jeunesse africaine et même mondiale.

 

LES CAUSES ECONOMIQUES

 

L’Afrique étant des plus riches continents du monde avec son sous-sol très riche en ressources minières (or, diamant, pétrole, gaz, iraniun, cobalt, manganèse, fer, phosphate etc.) a toujours été la convoitise des nations européennes tel que la France, l’Angleterre, la Belgique, l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne et aujourd’hui les Etats Unis, la Chine, l’Arabie Saoudite et autres. En plus de ces ressources halieutiques inépuisables qui est aussi sources de convoitises de l’union européenne, de la Chine, de la Russie et des Etats Unis.

 

Ces ressources minières qui faisaient la fierté de l’Afrique et de sa population est la source de son malheur de sa déception. Les pays africains les plus riches en ressources minières tel que : le Congo, la Centre Afrique, la Lybie, le Tchad, l’Afrique du Sud, la Guinée Equatoriale, l’Angola, l’Ethiopie, le Libéria, le Mali l’Afrique du Sud etc, sont des pays ou la population est extrêmement pauvres et dans la plus part de ces pays, sont aujourd’hui dans l’instabilité politique ou sont en guerre ethnique entre frères africains armés des deux camps, par les pays occidentaux. Cette instabilité politique qui favorise l’exploitation de ces richesses avec l’envoi de forces étrangères, soit de l’ONU ou de la France qui envahissent ces pays non pas pour sécuriser lespeuples, mais sécuriser les zones d’extractions minières pour continuer à puiser et voler les ressources des peuples de manières voilées.

 

Cette analyse peut s’appliquer aux nouvelles formes de guerres en Afrique soit dans la Corne de l’Afrique avec le terrorisme islamiste des Chebbab , en quête de légitimité qui, ont récemment tué 97 étudiants dans l’université de Garissa, mais qui en profite pour exploiter les ressources comme le pétrole vendu pour se réarmer, soit au Mali ou au Centrafrique ou encore au Nigeria avec la secte Boko Harram. Récemment, la secte a tuée plus de 150 innocents nigérians en deux jours. Un lot de massacres au quotidien, engendrant des milliers de réfugiés d’innocents, et de victimes, un total chamboulement de la carte politique. Arrêtons-nous un peu sur le Nigeria, un pays qu’on ne présente plus en Afrique grâce aux ressources pétrolières qu’il regorge et son fort taux démographique. Aujourd’hui, ce pays est dans le chaos le plus terrible de son histoire malgré le rôle éminent joué par ses contingents pendant les grandes crises politiques.

 

Planté au cœur de notre continent, le pays qui alimentait le plus d’espoir était le Nigeria .Nœud de densité par ses hommes, ses nombreux cadres, ses ressources immenses, il était considéré comme le seul suffisamment doté pour atteindre la phase industrielle du développement. Or, le colosse s’est révélé fragile. Une succession coups d’Etats et une terrible guerre civile n’ont fait qu’agiter les antagonismes ethniques et régionaux.

Il ne faut pas perdre de vue aussi les dégâts humains engendrés par les résultats d’élection dans une certaine partie de l’Afrique notamment au, en côte d’ivoire avec l’arrivée d’Alassane Ouatara au pouvoir, en Guinée Conakry en Guinée Bissau, en Egypte et récemment au Burundi, ou On a l’impression d’assister à nouveau au système de parti unique en Afrique, concède Siddi Kabba, éminent journaliste d’investigation, par ailleurs spécialiste de l’Afrique contemporaine, sur les antennes de RFI ce samedi matin. Le parti de Nkurinziza a remporté plus 73 sièges sur cent lors des élections législatives récentes dans son pays le Burundi. Aujourd’hui, beaucoup de burundais se sont réfugiés dans les pays limitrophes dans le désespoir le plus total.

 

Des scenarios qui font craindre le chao dans un contient appauvri au-delà des déplacements massifs à l’intérieure même de l’Afrique. Les dictateurs empestent le climat social et bouleversent nos modèlesde vie en s’arrogeant des droits immenses, dans une ambiance festive sans précédent. Dans leur vision étroite des affaires publiques s’invitent des faucons de toutes catégories aux imaginations débridées et, guidés par une seule ambition d’entretenir le mensonge ou encore de protéger leurs intérêts (au service du capitalisme) soit sectaires soit corporatistes etc. la liste est encore longue.

 

A y voir de plus près, aucun pays africain, n’échappe à cette exploitation qui se fait avec la présence des multinationaux qui se partagent tous les marchés nationaux et internationaux (sommet Chine- Afrique tenue en Afrique du Sud au cours de ce mois de Décembre2015). Ce qui fait que les peuples continuent de souffrir de jour en jour et les pays en guerre, Les peuples sont obligés de se déplacer comme réfugiés vers d’autres pays étrangers.

 

Comme dans tout le continent, aucun pays ne vaut mieux que d’autre sur le plan économique, alors que les peuples se déplacent à la recherche du mieux-être, du travail, de la sécurité et aussi des sous médicaux de qualité. Mais cela, ne se trouve plus en Afrique car seule la guerre, les maladies et maintenant xénophobie existent entre pays du même continent sont monnaie courante sur le continent.

 

LE PERIPLE DU VOYAGE

 

Aujourd’hui, l’Europe qui se trouve être l’un des prairies vertes de la terre est aujourd’hui la destinée de tous les peuples qui sont à la quête de l’herbe verte qui manque dans le continent africain et aujourd’hui asiatique. L’Europe fait face en ces temps-ci aux problèmes des migrants mais cela est la conséquence de sa politique sur les autres continents. J’ai eu à mener quelques enquêtes auprès de certains ouvriers, enseignants, pêcheurs, agriculteurs et étudiants du Sénégal pour déterminer les véritables raisons de l’émigration vers l’Europe et l’Amérique. Mais le résultat sorti de cette enquête est premièrement :

La précarité et l’instabilité de l’emploi sans couverture maladie, deuxièmement la faible rémunération du travail qui ne fait plus vivre la famille. Le secteur de la pêche envahie par les gros navires de l’union européenne, l’agriculture confronté à la concurrence de l’agro-business et à la sécheresse qui sévit en milieu rural. Aujourd’hui, le constat est que seuls les immigrés arrivent à construire une maison pour la famille et assurer leur survie avec les envois mensuels, malgré les difficiles conditions de vie en Europe. Les immigrés sont considérés pour la plus part comme des modèles de réussites sociales.

En réalité, nous sommes au cœur de la nouvelle migration du travail en Afrique qui soutient que la migration repose sur un choix collectif fait par un groupe d’individus, souvent le ménage. Sous cet angle, la migration reste non déterminée dans certains aspects par les écarts de revenus entre les différents protagonistes mais, par une logique de diversification des revenus et de sécurité face aux facteurs de basculement des ménages dans la pauvreté. Mais ceci n’est qu’une approche dialectique de recherche de moyens de survie devant la paupérisation croissante des foyers au quotidien. Or, d’autres dynamiques sont aussi enclenchées pour des objectifs similaires malgré les approches divergentes.

L’inversion du modèle de réussite structure de plus en plus les migrations. Les jeunes candidats au départ, socialisés privilégient un retour sur investissement au pays d’origine conformément à la volonté et au bon vouloir de leurs acolytes.

La majorité d’entre eux souhaitent migrer en Europe ou ailleurs pour ensuite investir chez eux dans l’entrepreneuriat ou dans d’autres activités économiques génératrices de revenus pour soutenir la famille (secteur informel). Selon les études faites par les sociologues de l’IFAN, la migration ouvre la voie à une culture translocale ; ce qui suppose une reconfiguration des rapports du migrant à ses communautés et au monde par le truchement des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Autrement dit, la place importante des transferts d’argent sur les économies domestiques participent à doper la migration. Les parents et amis se cotisent pour faire partir un des leurs en payant très cher les convoyeurs. Les candidats au départ se laissent guider par les faiseurs de miracles (les passeurs) à longueur de journées en pleine mer, dans l’espoir de soulager les amertumes de leurs familles respectives au point de prendre des risques notamment très élevés. Les embarcations de fortune qui les conduisent massivement au sud-est de l’Italie au prix sans appel de milliers de morts traduisent ce lien viscéral au risque.

En 2006 sous le règne du Président Abdoulaye, on maniait une rhétorique devenue quasiment banale aujourd’hui « parvenir à destination ou périr.» (Barça ou Barsaaq en wolof qui veut dire Barcelone ou les cimetières), pour s’inscrire à l’époque dans un nouveau courant migratoire en direction de l’occident. Mais aujourd’hui cette rhétorique est devenue « Lampedusa ou la mer pour nourrir les poissons»

 

 

C’est dans ce contexte, à force de s’y insister, que sont apparus les premiers départs en 2006 depuis les côtes sénégalaises. Au total 30 000 candidats à l’émigration seraient rivés aux Canaries au cours de l’année 2006 ; et selon les autorités espagnoles la plupart sont originaires de l’Afrique subsaharienne. Ce qui faisait l’affaire des pêcheurs qui se sont pour la plus part transformer en navigateur pour répondre à la concurrence déloyale des bateaux de pêches Européens.

 

Cet état de fait incite à une analyse plus fine des approches variées pour ce qui concerne des programmes de développement dans les pays en voie de développement, de la mise en œuvre voire même de leurs échecs successifs vu l’ampleur des phénomènes menaçant la stabilité des conditions d’existence humaines.

 

En milieu rural, les problèmes s’étalent sur un lit de promesses économiques malgré l’espoir des ruraux à encore avoir des conditions de vie décente. Les réalisations des gouvernements demeurent très faibles et, a un faible impact sur la vie et la psychologie des jeunes de plus désœuvrés en proie aux tentations les plus morbides.

 

On sait que le monde sous développé connait des taux de croissance démographique très élevés dans une situation sanitaire désastreuse ; les infrastructures et les personnels disponibles sur place restent limités et il n’est guère réaliste d’envisager que les ressources financières allouées à la santé par le budget des Etats africains puissent augmenter (10% au Sénégal).

On voit la difficulté des Etats africains dans la grande majorité à trouver des solutions économiques et politiques face aux interpellations multiformes venant surtout de leur propre peuple. C’est plutôt des guerres civiles qui sont à l’ordre du jour, des malversations financières ou encore concussions institués comme des modes de gestion des affaires de l’Etat, dans une ambiance de népotisme, et de surenchère idéologique sans noter les alliances contre nature sur tous les fronts politiques. Le Soudan du Sud est l’exemple typique d’un continent en mal d’ambitions démocratiques, Au bout de 4 ans d’indépendance politique célébrée d’ailleurs ce 9 juillet 2015, le bilan demeure une catastrophe sur le plan humanitaire avec des guerres civiles opposant des acteurs politiques, jadis, appartenant à la même coterie politique mais, qui préfèrent plonger le petit pays riche de 4 ans d’existence dans des conflits sans précédent à cause du pétrole particulièrement et des intérêts crypto-personnels.

 

Cette situation aiguise notre lecture critique sur une palette de revendications d’ordre économique, politique et social formulées souvent avec des ailes de corrupteurs par les grandes puissances ou monopoles économiques dans un continent progressivement affaibli par le choc des hypocrisies «  expression chère à Karine Emile Blitar , éminent chercheur à l’IRIS  », autre phénomène du discours intimidant renforçant l’image d’une diplomatie tendre , compatissante mais, très cynique dans les ordres politiques et aux confins des grandes conférences feutrées .

La malencontreuse tendance des ennemis de l’Afrique fait émerger des fantasmes irréductiblement installés dans l’esprit des jeunes africains en proie à un mondialisme ,par moments très intimidant, par rapport surtout à son rapport avec la question de l’ identité au travers des dynamiques, et des autres formes de constatations idéologiques relatifs aux enjeux mondiaux de portée symbolique comme le tourisme et ses touristes étrangers à travers leurs idéaux parfois provocants qu’ils véhiculent comme image d’un Occident édénique .

Les jeunes africains sont presque tous victimes du regard snobant de l’Etranger touriste qui débarque sur son sol, y compris de l’influence génétique des panneaux publicitaires véhiculant l’iconographie de paysages paradisiaques disponibles qu’en Occident ou encore faits uniquement pour ces derniers.

L’animal touristique de référence, Séraphin Lampion, apparait au négrologue comme un être fondamentalement mystifié par les publicitaires des tour-opérateurs, passés petits –maitres dans l’art de plier le réel au stéréotype.

L’histoire du continent, la traite, la colonisation, sont soigneusement ignorées ou considérablement affadies dans leur exposition, afin de désamorcer tout sentiment de culpabilité chez le touriste étranger.

 

« L’opération d’escamotage » selon la formule de Barthes, consiste d’abord à occulter les réalités économiques et sociopolitiques du pays visité», à cacher le coté de cette industrie du soleil. ( Afriques Fanatismes , Negroni p194 ).

 

Dans un contexte géopolitique où se nouent des accords multiformes soit entre deux Etats soit entre plusieurs Etats, l’enjeu des politiques migratoires reste plusque jamais une problématique centrale. En effet, pour faire face à l’afflux massif des migrants en direction de zones stratégiques et considérées jusqu’ici comme des voies de passages de la majorité  des migrants, les visages des migrants qui longent ce long parcours indiquent sous des dehors déplorables, il faut le souligner, une certaine mal gouvernance dans leurs pays respectifs, et qui ne cesse d’engendrer des frustrations populaires. Les images sont frustrantes pour toutes personnes éprises de justice et de loyauté vis-à-vis de l’humanité.

 

En Afrique, la situation est vécue différemment selon l’enjeu qu’elle présente pour les pouvoirs publics tenaillés entre la politique de l’emploi aux jeunes et les reformes qu’il faut impérativement engager pour une assurer la survie aux migrants dans un contexte de crise économique persistante.

 

Les conflits fratricides de ces dernières années conjuguées au phénomène du terrorisme en Afrique, qui gagne d’ailleurs beaucoup de périmètre constitue un facteur aggravant difficilement gérable par les pays concernés. Et l’Union Européenne, malgré les mesures prises au plan global, Les tueries des Chebbabs perpétrés à l’intérieur du Kenya, le conflit malien, les guerres en Lybie en Centrafrique et l’instabilité dans tant d’autres pays sont illustratifs de cette montée en puissance des actes terroristes en Afrique favorables aux déplacements importants de populations sur la méditerrané à la quête d’un semblant de vie décente. Malgré la mise en place de certaines organisations comme le Frontex, il a été mise en place dans ce cadre pour renforcer les opérations d’interception des pirogues dans les pays frontaliers et, pour traquer les passeurs sur les côtes. Mais cela ne résout pas le problème vue l’abnégation, le prix et la volonté des candidats à l’émigration, le Frontex réussit difficilement sa mission.

 

Le drame de Lampedusa à lui seul occasionné le 30 octobre 2013 par noyade plus de 366 migrants avec un retentissement considérable dans le monde à cause de l’ampleur des dégâts et de la dramaturgie médiatique qui l’accompagne. Aujourd’hui les noyades dépassent les milles décès. Les flux migratoires en Méditerrané continuent de hanter le sommeil des dirigeants politiques surtout les européens en piochant accords sur accords sous toutes formes dans une dynamique de concertation infini sans une idéologie analyse concrète et une réelle volonté de tourner définitivement la page des drames mondiaux comme celui-ci.

 

Nombres de responsables politiques à commencer par le parlement européen et la nouvelle commission européenne, plaident pour un renforcement de l’Agence frontex et militent pour la création à terme, d’un corps de gardes côtes européens.

 

 

Cela nous incite à dire que l’UE peine à accomplir en pratique et, elle est obligée de réajuster ses politiques migratoires aux besoins des populations africaines, encore que cette situation découle d’un processus historique très mouvementé dont elle n’est sera jamais exempte .Symboliquement, les africains n’ont plus besoin d’aides … IL faut faire face à la situation et l’interroger pour espérer des solutions encourageantes et concrètes.

 

 

On assiste à ce que François Negroni dans son ouvrage (Afrique fantasmes, l’Harmattan) caractériser en caricaturant l’aide publique au développement dans les PMA (les pays les moins avancés) la désidéologisation du langage.

"Dans la foisonnante production conceptuelle et terminologique générée par la recherche sur le développement, il n’ya donc que camouflage, poudre aux yeux, réactualisation des mythes anciens." François Negroni.

 

L’impact de l’immigration dans le continent

Selon le rapport de l’OIM, sur une population mondiale de sept milliards d’habitants de personnes, un milliard environ sont des migrants. Quelques 274 millions ‘entre eux sont des migrants internationaux et 740 millions des migrants internes. la dynamique des flux migratoires met en exergue la complexité des tendances migratoires et illustre les interdépendances socioéconomiques qu’elles créent entre Etats.

Les incidences de la migration sur le développement des pays en voie de développement comme le Sénégal s’exercent aux deux extrémités des couloirs de migration : une part importante du PIB de nombreux pays africains provient des fonds rapatriés par les migrants. Selon les recherches,  les flux internationaux de rapatriement des fonds vers les pays en voie de développement par des voies officielles s’élevaient à près de 401 milliards de dollars USA en 2012, soit trois fois le montant total des flux d’aide en provenance des donateurs de l’OCDE en 2011 .Il existe une abondance de preuves qui corroborent l’incidence des fonds rapatriés sur la réduction de la pauvreté.

 

Bien la déclaration pour le Millénaire fasse référence à la migration , le cadre des OMD lui-même ne mentionne pas d’objectifs ou cibles précis en matière de migration .Toutefois ,alors que la première phase du processus pour l’après 2015 se déploie , un large consensus s’est dégagé sur le rôle de la migration internationale comme facteur clé influent sur les grandes questions de développement auxquelles la communauté internationale doit faire face dont celle de savoir : comment engendrer une croissance équitable et sans exclusive et créer des emplois pour une population mondiale qui s’accroissant ; comment poursuivre l’impulsion donnée par les OMD afin d’atténuer la pauvreté extrême tout en prouvant une gestion durable des ressources mondiales pour les générations présentes et à venir : comment gérer les nouveaux risques mondiaux.

 

En évidence, l’immigration présente un réel impact à la fois sur les économies des pays d’accueil et des pays de départ. Au Sénégal, la majeure partie des citoyens de la vallée du fleuve en passant par les régions de Matam, de Louga, de Dakar, Kaolack bref de toutes les localités du pays sont des émigrés. Leurs participations dans l’économie du pays ou encore pour leurs familles dépassent les estimations. Ils participent aux initiatives de développement de leurs localités et construisent des forages voire même des écoles des postes de santé, des vergers collectif pour leur village etc. ; dans l’objectif de venir en aide à leur pays d’origine.

 

Parmi, les milliers de Guinéens qui essaiment vers le Sénégal, rares sont ceux qui n’ont pas investi en Guinée ou au Sénégal.

 

En conséquence, même si l’afflux progressif de migrants reste une équation pour les pays, son traitement demande du temps que les Etats en premier chef doivent inclure dans leur agenda diplomatique sans restreindre les libertés des uns et des autres. Ce fléau ne date pas d’aujourd’hui ; et que l’homme a besoin de respirer un parfum de fraternité, de dialogue des cultures, des idées, des ethnies, bref des contradictions enrichissantes.

 

Nous avons remarqué que les modifications juridiques font parties des conséquences de l’afflux des migrants aujourd’hui. La France et les Etats apportent les preuves d’un monde répulsif idéologiquement parlant, ou bien même de tensions identitaires.

 

CONCLUSION

 

Le mode socio-économique qui existait en Afrique a été définitivement éradiqué par les coups d’Etat réguliers et les guerres fratricides. Les nations capitalistes européennes ont trouvé en la guerre et les coups d’Etat une forme de domination économique et d’expansion continentale. Avec ce système, on a phagocyté les peuples de toutes idéologies politiques propres à l’Afrique. Aujourd’hui, ce qu’on assiste dans plusieurs pays africains, c’est que le pouvoir est donné à des capitalistes et les révolutions sont insurgées comme en Afrique du Sud, en Egypte, en Tunisie et au Burkina Fasso.

 

L’égarement de l’Afrique l’a effectivement conduite à une dépendance de tous ces secteurs de productions auprès des bailleurs de fonds qui sont la Banque Mondiale, le FMI le Club de Paris et la Chine. Aujourd’hui tous les programmes de développement des pays africains sont sous perfusion de ces institutions monétaires qui ne font qu’augmenter le Poids de la dette qui est déjà extrêmement lourd pour les pauvres contribuables citoyens des pays africains.

Pour renverser la tendance actuelle, que l’Afrique doit fonder sa destinée sur son refus de l’aliénation d’abord que nous impose les chefs d’Etat des pays nantis lors des visites officielles dans le continent (François HOLLANDE, OBAMA, Christine LAGARDE etc.), ces chefs d’Etat ne font que nous imposer la démocratie capitaliste (démocratie des plus forts) et ne veulent d’une démocratie du peuple.

 

Ce refus de l’aliénation comme le faisaient jadis ceux qui nous ont précédés sur la scène de l’histoire Africaine lors des luttes anti colonialistes comme Khamé Kourouma, Sankara, Cabral etc. Ensuite nationaliser tous les intérêts des pays capitalistes pour une gestion du peuple et propriétaire de sa richesse. Refuser le paiement de la dette qui asphyxie les pays (par exemple le Sénégal à payer rien qu’en 2014, 500 milliards d’intérêt de sa dette) cette manne financière permettrait par exemple de régler le problème de l’éducation au Sénégal).

Pour l’Afrique, tant que cette collaboration continuera de demeurer et nos chefs d’Etats seront toujours de vulgaires serviteurs du système libéro capitaliste, nos nations resterons toujours à la station de misère et nos peuples seront toujours poussés à la recherche de la terre promise pour trouver le bien-être.

 

Le continent Africain a ses ressources humaines ses intellectuels, ses ressources minières (or, diamant, pétrole, manganèse, cobalt, iranien, gaz, etc.) ses ressources halieutiques. L’Afrique a ses terres à cultiver son bétail, sa brousse et sa forêt. Que reste-il alors pour hisser le continent sur les rails du développement ?

Si non que refaire la mentalité politique et son éducation et avoir les hommes qui croient en cette Afrique.

Manifestation au Niger, fevrier 2014.

 

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