dim Mar 24, 2024
dimanche, mars 24, 2024

Soutien total à la grève illimitée des métallurgistes de Cadiz !

Avec comme détonateur la négociation de la convention collective, plus de 20 000 métallurgistes de la province de Cadiz ont entamé une grève illimitée qui dure déjà depuis plus d’une semaine. Ils se battent pour un accord décent, pour qu’il soit respecté, et contre tous les abus commis par les patrons au cours des dernières décennies. Il y a une confluence de revendications de tous les travailleurs de toutes les branches de l’industrie, comme les licenciements d’Atlestis ou la fermeture d’Airbus Puerto Real. Les travailleurs donnent une leçon aux bureaucraties syndicales des CC.OO et de l’UGT, effrayées par le déroulement de la grève. Les médias n’ont pas raté l’occasion, criminalisant les grévistes, créant des mensonges comme le blocage des ambulances par les travailleurs.

Par : Corriente Roja, section de la LIT-QI dans l’Etat espagnol

Les réseaux sociaux sont inondés de vidéos de déclarations de solidarité des métallurgistes de Galice et d’Argentine, des travailleurs de la santé de la SAD, des groupes trans et de la grève des conducteurs d’ascenseurs, pour n’en citer que quelques-uns. Cadiz entoure les métallurgistes de sa solidarité, comme nous l’avons vu avec les travailleurs de la santé et la grève étudiante appelée en soutien. La grève est en train de devenir l’avant-garde de la classe ouvrière de Cadiz et peut servir de levier à toutes ses luttes, comme cela s’est produit il y a quelques jours à A Mariña de Lugo, où les travailleurs de Vestas et d’Alcoa ont mené une grève incluant des revendications en matière d’infrastructures et de santé, qui ont entraîné de larges secteurs de la population.

Les rues scandent déjà « grève générale ! ».

Il faut dénoncer le rôle du gouvernement de coalition, d’autant plus responsable que c’est l’État qui possède Navantia et une partie d’Atlestis et d’Airbus. Enrique Santiago, porte-parole d’Izquierda Unida et secrétaire d’État, a appelé les travailleurs à faire confiance au gouvernement. Loin de protéger le droit de grève, violé en toute impunité par le patronat, le jour où ces lignes ont été écrites, la Délégation gouvernementale a envoyé des véhicules blindés dans les quartiers populaires de Puerto Real, ce qui a déclenché la révolte populaire des habitants. La guerre des classes se manifeste dans toute sa dureté et sa profondeur.

Traduction Silas Teixeira

 

Ces articles peuvent vous intéresser

Découvrez d'autres balises

Artigos mais populares