Par Étudiants de Corriente Roja , section de la LIT-QI dans l’Etat espagnol.
Vendredi prochain 24 septembre, une grève étudiante a été lancée contre le changement climatique et l’inaction des gouvernements et des grandes entreprises pour le combattre. Une grève encore plus pertinente après avoir vu comment, durant cet été, les catastrophes climatiques dans notre pays se sont gravement accentuées. Les pluies torrentielles, comme celles qu’ont connues la Catalogne ou le Levant, ont fait, dans toute l’Europe, des dizaines de victimes et d’innombrables dégâts matériels. D’importants incendies ont également ravagé le centre de l’Espagne, comme ceux d’Avila et de Malaga. Et ce ne sont là que les premiers symptômes ; les conséquences du changement climatique s’aggraveront si nous ne le freinons pas rapidement.
Malgré cela, ni l’autoproclamé « gouvernement le plus progressiste de l’histoire » du PSOE et de l’UP ni les gouvernements régionaux ne font quoi que ce soit pour lutter contre le changement climatique et ses conséquences. Ils ne mettent pas non plus d’obstacles en travers du chemin des grandes entreprises, qui continuent de s’enrichir alors qu’elles sont responsables de la pollution à l’origine du changement climatique.
Ce n’est pas seulement un problème pour l’État espagnol, l’UE non plus n’a même pas été en mesure de se conformer à l’accord de Paris, qui est déjà totalement insuffisant.
6 MESURES D’URGENCE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET POUR LA JEUNESSE
Nous devons exiger que les gouvernements prennent des mesures décisives face à cette situation alarmante. Pour les forcer à le faire, il est nécessaire de construire un mouvement écologiste de classe et combatif, qui poussera à une véritable rébellion pour mettre un terme à ce capitalisme prédateur de la nature et des droits sociaux.
Comment y parvenir?? En liant les revendications environnementales et les besoins de la jeunesse et de la classe ouvrière !
- NON à l’expansion de l’aéroport d’El Prat. Nous ne pouvons pas permettre la destruction d’espaces verts comme la zone naturelle de Ricarda, à côté de l’aéroport, pour le simple bénéfice de quelques bourgeois.
- Augmenter le nombre d’agents environnementaux. Il faut mettre fin à la précarité des pompiers et des forestiers pour pouvoir éteindre les incendies, mais aussi pour les prévenir.
- Gratuité des transports publics. Pour une mobilité durable, et pour que les études ne soient pas un luxe, nous avons besoin d’une plus grande capacité des transports publics aux heures de pointe des études et du travail, et nous avons également besoin qu’ils soient totalement gratuits.
- Plus d’espaces verts dans les villes. Pour que les jeunes puissent profiter de plus d’options de loisirs sains, bénéfiques pour notre santé physique et mentale.
- Expropriation immédiate des cinq grandes entreprises énergétiques pour lutter contre la hausse des prix de l’électricité et promouvoir les énergies renouvelables.
- Changement radical du système économique pour une véritable transition écologique. Cela n’est possible qu’avec un plan centralisé, avec un gouvernement de la classe ouvrière et de la jeunesse qui mette fin au pouvoir des grandes entreprises qui continuent à polluer toujours plus afin d’accumuler de l’argent.
Si nous voulons lutter contre le changement climatique et la catastrophe environnementale qui nous guette, nous devons cesser de nous reposer sur des solutions individualistes et ne pas nous laisser berner par le capitalisme vert. Il ne suffit pas de recycler ou de changer notre régime alimentaire. Si nous ne mettons pas fin au capitalisme, nous ne pourrons pas mettre fin à l’urgence climatique. Nous devons nous battre pour un système qui produise et distribue les richesses selon des critères de durabilité et en fonction des besoins de la classe ouvrière et des jeunes.
Nous avons besoin de la révolution et du socialisme
Organisons-nous dans chaque lycée et université pour aller à la manifestation ! Mais la lutte ne s’arrête pas là. Corriente Roja est une organisation de travailleurs/ses et de lutte. Nous défendons l’environnement et nous sommes contre le capitalisme. Nous t’invitons à faire un pas en avant, à nous rejoindre et à participer. Notre avenir est en jeu!
Nous sommes les filles de la crise, nous serons les mères de la révolution !
Viens à la conférence que nous organisons !
CONSTRUISONS UN MOUVEMENT ECOLOGISTE DE CLASSE ET COMBATIF