dim Sep 14, 2025
dimanche, septembre 14, 2025

Mobilisons-nous contre la répression et la xénophobie !

 

 


Depuis sa prise de fonction, ce gouvernement attaque nos droits démocratiques, augmente la présence policière et installe l'armée dans nos rues. Depuis les attentats de Paris et la dite « lutte contre le terrorisme », l'ensemble des pays européens ont attaqué leur propre population. Et Ils ont là la bonne excuse pour  augmenter la répression et la xénophobie.

 


 Des murs aux frontières de l'Europe se construisent et  des camps de réfugiés sont financés par l'UE dans des pays "critiqués" pour leur non-respect des droits humains. Jamais les gouvernements n’avaient poussé à ce point la logique de l’Europe forteresse. A l’extérieur et à l’intérieur de ces frontières, les migrants sont traités comme du bétail, exploités comme objet sexuels, comme  main d’œuvre à bas prix ou enfermés et expulsés. Nous devons dénoncer et défendre cette partie de notre classe, spécialement opprimée et ciblée par la violence de nos gouvernements.


 En France, l'état d’urgence permet de refuser des manifestations, d’organiser des perquisitions, d’emmener au poste n’importe qui. La violence de la police est quotidienne, notamment lors de leurs interventions – comme lors de leur descente dans la cité d’ d'Aulnay-sous-Bois ou lors de manifestations dispersées à coups de gaz lacrymogènes.


En Belgique, des nouvelle lois ont été crées, et d'autres modifiées, donnant aux forces de police et à l'armée des moyens supplémentaires : écoutes téléphoniques, durée des arrestations préventives, droit aux perquisitions à toute heure, interventions en rue, utilisation de taser, etc.


 


Toute cette politique vise à contrôler l'ensemble des mouvements sociaux. Au niveau des luttes syndicales par exemple, le patronat et le gouvernement,ont régulièrement  recourt aux huissiers pour casser les piquets de grève. Des sanctions et des procès sont en cours contre des militants syndicaux, par la justice ou la structure syndicale elle-même. Et maintenant, un travailleur ou une travailleuse sociale devrait indiquer "toute personne suspectée de terrorisme" à son responsable hiérarchique. C'est à dire que, lors de leur travail, les AS doivent recevoir les usagers du CPAS et, en plus de s’occuper  de leur demande d'aide sociale, faire un travail de contrôle policier.


 


Toutes ces mesures répressives ont comme objectif d'anéantir notre mobilisation, de détruire nos organisations combatives de jeunesse et des travailleurs. Bref, de criminaliser toute forme de résistance pour pouvoir appliquer leur programme d'austérité, de chômage et de pauvreté pour les travailleurs et de cadeaux pour les patrons et leurs politiciens. Tous ensemble,  jeunes, travailleurs avec et sans emploi, avec ou sans papier, militants syndicaux et politiques, unissons-nous pour combattre ces mesures autoritaires ! 


 


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