Nous avons réuni dans une brochure trois textes écrits en différents moments de la lutte du peuple grec qui a placé ses espoirs dans Syriza.
Début janvier 2015 s’ouvrait la possibilité d’une victoire électorale de Syriza. Un article publié par Corriente Roja, la section espagnole de la LIT-QI, dénonçait alors la forte pression de l’impérialisme pour éviter cette victoire et mettait l’accent sur le thème crucial de la dette : « Dans ces élections, Syriza devient le principal outil des travailleurs grecs pour se débarrasser des partis du Mémorandum et du pillage. Nous appelons donc à voter pour Syriza. Et nous proposons aux travailleurs grecs et aux bases de Syriza d’exiger d’elle la rupture avec le modèle économique basé sur l’endettement et le pillage du pays. »
Après la victoire, le 25 janvier, un article du Secrétariat International de la LIT-QI observait que « Syriza canalise un énorme rejet populaire des attaques de la troïka européenne » et se posait la question : « Qu’en sera-t-il du gouvernement de Syriza ? »
Entre-temps, des craintes déjà formulées sont malheureusement en train de se réaliser. Un troisième article, publié par Corriente Roja, constate la « capitulation de Syriza au chantage de l’UE », et en tire quelques conclusions pour la continuité de la lutte.
Nous y avons ajouté une annexe sous le titre « Les partis ‘‘néo-réformistes’’ et leur politique de ‘‘refondation’’ de l’UE ». C’est le 2e chapitre d’un compte-rendu, sous le titre « L’Union européenne : une machine de guerre contre les travailleurs et les peuples », des discussions concernant la situation en Europe, lors du XIe Congrès de la LIT-QI, en avril 2014.