jeu Mar 28, 2024
jeudi, mars 28, 2024

La défense de l’environnement n’est pas un problème de conscience : c’est un problème de classe !

Partito di Alternativa Comunista, section italienne de la LIT-QI

La température maximale est de plus en plus souvent revue à la hausse et la minimale rarement revue à la baisse. Les glaciers se fondent. Des mers et des océans sont réduits à une poubelle mondiale. Le volume d’ozone est progressivement réduit, ce qui augmente l’incidence du rayonnement ultraviolet avec des dommages nocifs pour la peau et l’ADN de milliards de personnes. Une sixième extinction d’espèces est en marche, la plus rapide jamais enregistrée sur notre planète : 40 % des espèces de mammifères ont perdu plus de 80 % de leur population. L’eau et l’air sont maintenant contaminés par des agents chimiques avec des conséquences néfastes pour la santé humaine et animale. C’est de cela qu’il s’agit : d’une course contre la montre pour sauver la survie de l’espèce humaine, et de beaucoup d’autres, sur cette planète. Il s’agit de sauver la Terre de ce que l’homme a accompli.
Cependant, il ne faut pas commettre l’erreur de considérer cette tragédie comme une responsabilité de toute l’humanité, dont chacun serait un acteur à parts égales. Dans le système capitaliste, la responsabilité incombe avant tout aux géants industriels qui mettent le profit avant le respect de l’environnement. L’industrie automobile est un cas exemplaire : elle pollue indirectement par le biais de l’utilisation privée de son produit (considéré par de nombreuses études comme la principale cause de la pollution atmosphérique) et directement par les produits toxiques utilisés dans la chaîne de production ; et les véhicules électriques ont également des coûts environnementaux importants dans la phase de production. Mais cette règle s’applique à tous les secteurs de production.
Ces dernières années, il est courant pour de nombreuses entreprises de se dorer le blason avec des initiatives « écologiques » hypocrites. McDonald est un cas emblématique de l’hypocrisie des multinationales : elle lance des campagnes environnementales tapageuses comme celle de retirer les pailles en plastique, alors qu’elle contribue à détruire pièce par pièce la forêt amazonienne. Nul besoin d’en dire plus sur l’hypocrisie honteuse du capitalisme : le profit est la seule logique qui l’anime et tout y est orienté.
La réalité est que ce sont les racines de cette société qui mènent inévitablement au désastre, à partir de la course effrénée au profit : un profit qui est entre les mains de cet 1 % qui concentre la grande majorité de la richesse de la planète entre ses mains et qui est le premier responsable de la majeure partie de la pollution. Et ce ne sont malheureusement pas quelques modestes gestes quotidiens, consciencieux et appréciables, qui feront la différence. La voie à suivre pour sauver la planète ne réside ni dans le changement de nos habitudes, ni, surtout, dans le vain espoir de convaincre les patrons de devenir « verts ».
Aujourd’hui, il est plus que jamais nécessaire et urgent de renverser cette société et de placer la production sous le contrôle des masses populaires : ce n’est qu’ainsi que nous pourrons essayer de faire tourner en arrière de l’horloge biologique de la planète et de jeter les bases d’une vie en harmonie avec l’environnement et libre d’exploitation. Une vie qui est aujourd’hui techniquement possible, mais qui est entravée par un seul fait : elle ne convient pas pour cette minuscule minorité qui tire d’immenses profits du capitalisme – et de sa pollution.

Sauvons la planète : renversons le capitalisme qui nous condamne à la barbarie environnementale !

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