jeu Avr 18, 2024
jeudi, avril 18, 2024

Grève Générale en Grèce

Nous sommes tous des travailleurs grecs

Image

 

 

Voici une déclaration de plusieurs organisations syndicales d'Europe, à propos de la Grèce.
CTA – Comisión de Trabajadores Asamblearios
COS Coordinadora Obrera Sindical
OTZA Organització de Treballadors Zurich Assegurances
Sindicat d´Aiguas de BCN
ACTUB de TMB
SU Sindicato Unitario de Metro
SF-Intersindical
Co.bas Sindicato de comisiones de base
IAC Intersindical Alternativa de Catalunya
Confederacion General del Trabajo CGT (Etat espagnol)
Confederacion Intersindical (Etat espagnol)
Ezker Sindikalaren Konbergentzia ESK (Pays Basque)
Confederazione Unitaria di Base CUB (Italie)
Sindacato Dei Lavoratori intercategoriale SDL e RDB (Italie)
Unione Sindicale Italiana USI (Italie)
Transnationals Information Exchange TIE (Allemagne)
Confédération Nationale du Travail (France)
Union syndicale Solidaires (France)
 

Depuis des semaines, sous la pression de la Commission Européenne et du Fonds Monétaire International, le gouvernement grec attaque les travailleurs de ce pays.
 
Le niveau d'endettement du pays (12,7%) est mis en avant pour tenter de justifier des coupures dans les budgets sociaux … injustifiables. D'ailleurs, les taux de pays comme la Grande Bretagne, l'Espagne, le Japon, les Etats Unis sont aussi à plus de 10%.
 
A juste titre, les travailleurs de Grèce refusent de payer la crise du système capitaliste. Les patrons et les actionnaires se sont gavés de dividendes, de cadeaux fiscaux de toutes sortes, de rémunérations démentielles avec, à la clef, des fortunes qui dépassent toute mesure. C'est à eux de payer leur crise.
 
Les mesures annoncées sont inadmissibles : non-remplacement de 4 départs à la retraite sur 5 dans la Fonction publique, hausse de la TVA de 19 à 21 %, baisse de 10 % des dépenses de la sécurité sociale, gel des pensions de retraiteencore , réduction de 15 % des salaires, âge légal de départ à la retraite porté à 67 ans, etc.
 
Les mêmes banques et les mêmes spéculateurs, qui hier ont été sauvés d'une faillite certaine grâce à l'aide des Etats, mettent la pression sur ceux-ci et se permettent de spéculer sur leurs dos. Les gouvernements ont sauvé les banques, sans contrepartie. Aujourd'hui ces mêmes banques veulent faire payer l'addition aux peuples. La Grèce est attaquée, le Portugal est dans la ligne de mire, l'Espagne et l'Irlande sont menacées.
 
En Grèce, plusieurs grèves et manifestations massives ont déjà eu lieu. Le 24 février une grève générale a paralysé le pays. Nos syndicats affirment leur soutien au peuple grec, notamment lors de la grève générale du 5 mai.
 
Pour sauver leur système capitaliste, les patrons et les actionnaires sont organisés internationalement : le mouvement syndical doit agir au-delà des frontières pour imposer un autre système que celui qui exploite les travailleurs, pille les ressources naturelles et les pays pauvres, organise la famine d'une grande partie de la planète, … Nous sommes conscients qu'il faut avancer dans la mise en oeuvre d'un réseau syndical alternatif en Europe, ouvert à toutes les forces qui veulent lutter contre le capitalisme et le libéralisme.
 
Développons et coordonnons partout les luttes sociales. Construisons la résistance commune au niveau européen ! Face à la crise du système capitaliste, il faut la grève générale. Quant à nous, nous voulons la faire !
 
En Grèce comme ailleurs, ce n'est pas au peuple de payer la crise du système capitaliste !

Ces articles peuvent vous intéresser

Découvrez d'autres balises

Artigos mais populares