Bilan de la manifestation du 18 janvier et de l’assemblée générale
Devant la politique ouvertement sécuritaire et raciste du gouvernement, notamment par la mise en place de la loi CESEDA, lycéens, professeurs, parents d’élèves se sont organisés afin de résister et soutenir les élèves sans papiers, face aux expulsions et à la brutalité policière des rafles. Pour soutenir leurs camarades sans papiers, les lycéens ont créé une coordination lycéenne fin décembre, et ont conduit une première manifestation le 14 décembre, suivie par environ 400 personnes.
La banderole pseudo unitaire et non signée de
En effet, derrière notre banderole signée FSEUL, « Lycéens, Etudiants, Travailleurs : Des papiers pour tous ! », ont défilé les comités de soutien aux sans papiers de Seine-Saint-Denis et de Montreuil (venus à la manifestation grâce aux contacts d’un camarade du GSI, très impliqué dans cette question), et animé notre cortège en tenant notre banderole.
De plus, devant la faiblesse et le manque de combativité des mots d’ordre de
d’ordre des manifestations de sans papiers : « Debré, Pasqua, Villepin, Sarkozy, même combat, abolition des lois racistes, fermeture des centres de rétention ». Grâce à une intervention régulière sur le lycée Lamartine (10me arr.),
Le bilan de
Comparée à celle du14 décembre, cette manifestation a été quantitativement moins importante, mais qualitativement plus combative et déterminée, permettant la création d’un noyau dur de lycéens. L’Assemblée Générale qui a suivi la manifestation a réuni 80 personnes, principalement des lycéens, ainsi que des anarchistes, des JCR et des JC. Durant cette AG, les manifestants ont tiré un bilan de l’activité sur les lycées et universités, ainsi que de la manifestation.
L’action a été jugée positive, et les collectifs de sans papiers ont pu intervenir pour poser la nécessité d’une unité entre lycéens, étudiants et travailleurs, position qui a été soutenue par
récupérer l’AG, tout en intervenant dans le sens d’un non élargissement de la lutte aux étudiants et aux travailleurs, a été flagrante.
Cette organisation a notamment joué du sentiment paternaliste qui, sous prétexte de ne pas mettre la vie des sans papiers en danger, les exclut de fait de la mobilisation et appelle à ne faire participer que les lycéens. Cependant, contrairement aux coordinations précédentes, les lycéens ont montré leur résistance, notamment ceux de Lamartine qui ont reconnu le rôle de
Ce lycée a été finalement l’un des plus présents numériquement dans la manifestation, et le seul qui est arrivé avec une banderole : notre banderole. Malgré une volonté unitaire des acteurs de la mobilisations, l’AG qui a suivi se solde par une absence de décisions concrètes, due à l’agitation régnant dans la salle à cause du non respect de l’ordre du jour et aux interventions anti unitaires de
Le bilan pour
La perspective immédiate pour
En effet, les attaques racistes et sécuritaires contre les sans papiers préfigurent les futures attaques contre la jeunesse et les travailleurs en général. L’unité d’action est donc une nécessité, car toutes les attaques des différents gouvernements ont le même objectif : faire des lycéens, des étudiants et des travailleurs une main d’oeuvre bon marché (avec des diplômes sans valeur) et surexploitée (comme le sont déjà nombre de travailleurs sans papiers). Dans cette perspective,
Alors que le capitalisme, via les directives européennes, détruit méthodiquement les acquis démocratiques et ouvriers, notre tâche est de nous battre contre la volonté des gouvernements d’isoler les luttes et, par conséquent, pour réintégrer la lutte des sans papiers au sein d’une mobilisation unitaire de tous les travailleurs et de la jeunesse.