ven Mar 29, 2024
vendredi, mars 29, 2024

Halte à la répression en Argentine !

Aujourd’hui (22 septembre 2004), en Argentine, 44 femmes et hommes sont poursuivis,dont 6 sont incarcérés de façon préventive par le gouvernement Kirchner aux ordres des multinationales du pétrole.


Ces militants sont : Hugo Iglesias, Jorge Mansilla, Elsa Orozco, Mauricio Penacho, Selva Sànchez et Marcela Constancio ; leur détention peut durer jusqu’à 8 mois en attendant leur procès.


Pour avoir imposé la création d’emplois par la lutte des travailleurs de Caleta Olivia, ils sont accusés d' »entrave à l’activité économique », ce qui est proche du délit de « subversion ». Ils encourent des peines de 2 à 16 ans de prison.


Cette accusation et ces arrestations font suite à l’occupation d’un site de stockage pétrolier Termap, en Patagonie, site appartenant aux multinationales Pepsol, Pan American et Vintage Oil.


De plus, Caleta Olivia se trouve dans la province de Santa Cruz, fief de Kirchner.


Pour toutes ces raisons, le gouvernement Kirchner veut faire un exemple en poursuivant ces militants car il cherche à reprendre en main l’Argentine suite à l’explosion révolutionnaire de décembre 2001. La criminalisation des luttes est un des moyens de cette reprise en main, c’est une méthode de répression qui tend à se généraliser dans le monde entier.


Chacun comprendra donc l’importance l’amplification de cette campagne pour les militants poursuivis comme pour l’ensemble du mouvement ouvrier : « une injustice faite à un est une injustice faite à tous ! ».


Les premières prises de position en direction de l’Ambassade ou du Consulat d’Argentine à Paris ont permis de rassembler plusieurs dizaines de signatures individuelles ou d’organisations en quelques jours.
 La campagne doit maintenant trouver un nouveau rythme au plan international.


A ce stade, le mieux est de « submerger » directement les autorités argentines sous les courriers électroniques avec de nouveaux envois pour les premiers signataires.


Nous vous proposons de procécer de la façon suivante :


Envoyer la pétition ci-dessous par e-mail (copier/coller le texte)


 Envoyer l’e-mail aux adresses suivantes :


secretariageneral@presidencia.gov.ar


gobernador@scruz.gov.ar


camarasegundacirc@mcolivia.com.ar


jrecursos@mcolivia.com.ar


Bien sûr, les moyens utilisés jusqu’ici restent valables :


Ambassade d’Argentine à Paris : Fax 01 45 53 46 33


Consulat d’Argentine à Paris : Fax 01 44 34 22 09 – e-mail : consulat.argentine@noos.fr


 Afin de centraliser cette campagne en Argentine comme en France et d’envisager les suites à donner aux envois de courriels, il est impératif de faire parvenir une copie séparée de votre signature à :


ftccaletaolivia@yahoo.com.ar


apido.gsi@wanadoo.fr


Des informations sont disponibles (en Castillan) sur les sites suivants :


Argenpress – http://www.argenpress.info/nota.asp?num=014803


Indymedia – http://argentina.indymedia.org/
 


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TEXTE DE LA PETITION


Al Presidente de la Nación Argentina, Dr. Nestor Kirchner


Al Gobernador de la Provincia de Santa Cruz, Sergio Edgardo Acevedo


Al Juez de Instrucción, Marcelo Martín Bailaque


Los abajo firmantes nos manifestamos contra la criminalización de los reclamos sociales en Argentina. En consecuencia, exigimos la inmediata libertad y el no procesamiento de los trabajadores de Caleta Olivia apresados por reclamar trabajo.


Les soussignés se prononcent contre la criminalisation des luttes sociales en Argentine. En conséquence, ils exigent la libération immédiate des travailleurs de Caleta Olivia emprisonés pour avoir demandé du travail, ils exigent l’abandon des poursuites à leur encontre.



(Indiquer vos nom, prénom, organisation et éventuellement votre responsabilité au sein de cette organisation)
 
 

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